Biogaz. À la demande. Dans le cadre de trois projets de recherche (AG-HiPreFer, Elast2P et MethanoQuant), des ingénieurs de l'université de Hohenheim (Bade-Wurtemberg) en Allemagne travaillent sur le prototype d'une installation de biogaz à deux phases, dont un pilote doit être mis en service d'ici un an. Ils travaillent notamment sur un procédé d'injection directe du biométhane dans le réseau gazier, sans purification. L'astuce se situe au niveau du second fermenteur : il ne laisse pas échapper le gaz tant que la pression est inférieure à 100 bars.
Avantage : les deux gaz résultant de la fermentation, le méthane et le CO2, peuvent être facilement séparés du fait de la haute pression. Le méthane est alors si pur, qu'il ne doit être que légèrement affiné. Par ailleurs, pour amortir les pointes de consommation, les scientifiques développent une technique de contrôle où la production de méthane peut être augmentée ou diminuée dans un temps très court.