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Pas de transition sans rupture

LA RÉDACTION, LE 3 FÉVRIER 2014
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Le débat monte à l'approche du projet de loi sur la transition énergétique attendu au printemps 2014. « Des progrès voire des ruptures technologiques (…) sont indispensables pour construire la route entre le mix énergétique actuel et celui que l'on peut anticiper pour notre société à l'horizon 2050 », a prévenu Jacques Bittoun, le président de l'Alliance nationale de coordination de la recherche pour l'énergie (Ancre), lors de la remise du rapport commandé par le gouvernement. Car au-delà du chiffre de 1 000 milliards d'euros d'investissements que nécessitera cette route, les trois différentes voies analysées par l'Ancre demanderont une transformation profonde du modèle énergétique français. L'Ancre a élaboré trois scénarios. Le premier dit « sobriété renforcée » conjugue « sobriété poussée, efficacité énergétique renforcée et développement des énergies renouvelables ». Le deuxième, « décarbonation par l'électricité », combine un effort d'efficacité énergétique et un usage accru de l'électricité décarbonée (renouvelable ou nucléaire) en substitution aux énergies fossiles. Une trajectoire complémentaire a été ajoutée en supposant que la contrainte fixée par le gouvernement d'une réduction de 50 % en 2025 de la part du nucléaire dans le mix soit relâchée. Enfin, le troisième scénario « vecteurs diversifiés » mise sur l'efficacité énergétique et un renforcement limité des usages électriques, avec un accent sur la diversification des sources et des vecteurs d'énergie (récupération des chaleurs perdues, etc.) et un rôle important des systèmes énergétiques intelligents développés localement. L'Alliance n'a pas souhaité établir de classement entre les différents scénarios. En revanche, elle calcule que tous auraient des effets positifs à la fois en termes de consommation d'énergie primaire, avec des baisses allant de 18 % à 32 %, et d'émissions de gaz à effet de serre (-65 % à - 70 %). Ces performances requièrent toutefois l'utilisation de technologies de rupture, conclut l'Ancre : stockage du CO2, stockage massif de l'énergie et cogénération notamment dans le nucléaire.


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