Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
CLEANTECH

La prochaine révolution ?

LA RÉDACTION, LE 10 NOVEMBRE 2014
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Environnement Magazine
Connaissez-vous « l'Internet physique » ? C'est le dernier né des concepts à la croisée des problématiques économiques, numériques et environnementales. Il vise à réinventer le transport de marchandises à l'heure de l'économie circulaire et collaborative. Sous l'égide du député François-Michel Lambert, par ailleurs président de l'Institut de l'économie circulaire, ses promoteurs en ont exposé les grands principes le 4 novembre. Éric Ballot, professeur à Mines ParisTech, et Benoît Montreuil, professeur à l'université Laval de Québec, ont présenté l'ouvrage* résumant leurs travaux. Le ministère de l'Écologie les a soutenus à hauteur de 270 000 euros dans le cadre du Programme de recherche et d'innovation dans les transports (Predit). « Des aides de l'Ademe, du Fonds unique interministériel ou de l'Europe vont maintenant prendre le relais », assure Laurent Tapadinhas, directeur de la recherche et de l'innovation au ministère. De quoi parle-t-on ? Le principe est analogue à celui de l'Internet numérique, qui n'est rien d'autre que « la connexion de réseaux informatiques hétérogènes pour qu'ils travaillent ensemble », expose Éric Ballot. De même, « l'Internet physique vise à interconnecter les réseaux logistiques. » L'idée part de plusieurs constats. Le poids médian des envois de marchandises aurait été divisé par 4,5 entre 1988 et 2004 et la plupart des moyens de transport, notamment les camions, circulent sans être pleins. L'objectif est de faire voyager ensemble des marchandises provenant de plusieurs fournisseurs et/ou adressées à des destinataires différents, afin de massifier et d'optimiser les flux. Les moyens pour y parvenir ne sont pas en eux-mêmes révolutionnaires. Par exemple, standardiser les contenants, à l'image des conteneurs du secteur maritime, et rendre communicants les supports logistiques. Indépendantes, les marchandises pourraient alors passer d'un mode de transport à l'autre, suivant les besoins. Autre pilier du dispositif, le « fournisseur d'accès physique » proposerait à ses clients de regrouper leurs livraisons et leurs envois. Le vrai défi consiste à déployer tout cela à grande échelle. Pour y parvenir, les premiers projets pilotes se mettent en place (voir page 3) et l'enjeu est de taille : « Nous avons établi des scénarios pour la grande distribution à partir de données fournies par Carrefour et Casino, signale Éric Ballot. Nos simulations ont montré que l'on pouvait réduire jusqu'à 60 % les émissions de gaz à effet de serre ».


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Les 11 lauréats de la 16ème promotion du programme Shaker de Genopole
Les 11 lauréats de la 16ème promotion du programme Shaker de Genopole
Greenbush révolutionne la crème solaire en Nouvelle-Aquitaine
Greenbush révolutionne la crème solaire en Nouvelle-Aquitaine
Transition énergétique en Île-de-France : le SIGEIF révèle les lauréats de l’appel à innovations Énerg’Innov
Transition énergétique en Île-de-France : le SIGEIF révèle les lauréats de l’appel à innovations Énerg’Innov
Arkegreen isole ses structures avec Knauf Industries
Arkegreen isole ses structures avec Knauf Industries
TOUS LES ARTICLES CLEANTECH
Les plus lus
L'essentiel de l'actualité de l'environnement
Ne manquez rien de l'actualité de l'environnement !
Inscrivez-vous ou abonnez-vous pour recevoir les newsletters de votre choix dans votre boîte mail
CHOISIR MES NEWSLETTERS