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Bientôt l'âge de la maturité

LA RÉDACTION, LE 16 MARS 2015
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Covoiturage, autopartage, circuits courts… l'économie collaborative connaît une croissance fulgurante. La fondation internet nouvelle génération (Fing) et l'association Ouishare ont passé au crible l'une de ses composantes : la consommation collaborative. « Nous nous sommes focalisés sur les pratiques d'échange de biens ou de services où il y a un acte de consommation de l'usager, à travers des outils numériques ou non », présente Benjamin Tincq, confondateur de Ouishare. Présentée le 3 mars, l'étude Sharevolution n'a ainsi porté ni sur la finance participative, ni sur la fabrication distribuée (fablab). Uniquement sur le volet consommation, analysé suivant trois axes : cartographie des modèles, comportement des utilisateurs et scénarios prospectifs. Ces pratiques se structurent. « Nous sentons un début de différenciation sémantique  », observe Benjamin Tincq. Ainsi, la notion de service à la demande fait son apparition et se distingue des modèles basés sur le partage, en particulier pour le transport sur de courtes distances et la logistique. C'est par exemple ce qui différencie la mise en relation par Uber des chauffeurs avec leurs clients, d'une part, et l'autopartage, d'autre part. Autre signe de maturité, une filière se construit. Des acteurs se positionnent comme fournisseurs de services ou d'outils autour de la consommation collaborative, comme pour les paiements. Sharevolution a aussi étudié le profil des usagers. Chez les 2 150 personnes interrogées, deux motivations apparaissent nettement : des motifs économiques pour 75 % d'entre elles, et une quête de sens pour 74 %. « Nous sentons un début de contestation concernant des plate-formes qui s'internationalisent et se développent grâce à des financements traditionnels », ajoute Marine Albarede, chef de projet à la Fing. Une piste d'innovation pourrait donc passer par « des formes plus coopératives, avec des développements basés notamment sur le financement participatif ». Autre manque identifié : des hubs de partage, c'est-à-dire des lieux qui faciliteraient les échanges. « La consommation collaborative est très médiatisée dans son versant numérique, mais beaucoup de choses se jouent sur le plan physique, souligne Marine Albarede. Les acteurs locaux ont un rôle à tenir et ils ont tout intérêt à accueillir ce type d'espaces sur leur territoire. » Enfin, signalons une autre piste de réflexion : les « objets partageables », qui auraient été conçus pour être partagés. Par exemple grâce à un travail sur les matériaux et leur robustesse, ou sur le numérique et l'intelligence des objets.


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