A titre de comparaison, le plus gros projet l’année dernière concernait une chaufferie d’Ile de France d’une puissance de 1,2 MW. Dès le mois d’avril, cette chaufferie bisontine chauffera et alimentera en eau chaude sanitaire 2500 logements du quartier de Planoise. Grâce à ce nouvel équipement qui a coûté 4 millions d’euros hors taxes*, la proportion d’énergie consommée sur ce réseau produite par de la chaleur de récupération et de la chaleur de cogénération va passer de 52 à 70% (le reste étant produit par les combustibles fossiles) et faire diminuer les taux de SO2 et CO2 respectivement de 259 tonnes (soit 52 %) et 10 335 tonnes (36%). Le traitement des fumées par filtre à manches est prévu pour abaisser le taux de rejet des poussières à un seuil inférieur à 50 mg/Nm3 alors que la réglementation actuelle fixe ce seuil à 100 mg/Nm3. La chaufferie consommera 10 000 tonnes de plaquettes forestières par an, provenant principalement de la forêt de Chaux gérée par l’Office nationale des forêts (ONF) et 3 000 tonnes de connexes de scieries.
La chaufferie bois va permettre d’économiser plus de 530 000 euros par an en évitant la consommation de plus de 3 000 tonnes de fioul lourd, une somme suffisante pour assurer le remboursement de l’emprunt et couvrir les surcoûts d’exploitation.* Plan de financement - Participation de l’Ademe : 915 000 euros ; de la Région de Franche-Comté : 152 500 euros ; du Département du Doubs : 152 500 euros ; et de l’Etat 265 000 euros.Michaël Pronier.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Environnement-onlinee.