Les résultats sur les neuf premiers mois (janvier-septembre) font plus que confirmer la tendance puisque le chiffre d’affaires s’est affiché à 1,92 Mde (17,346 MSEK), en hausse de 28,5 %.Pour la France, le chiffre d’affaires était en 2005 de 200 Me dont la moitié a été réalisée à l’export. « Le marché énergie et environnement connaît actuellement une très forte croissante », ajoute Stéphane Ronteix, P-dg de la filiale française d’Alfa Laval. Il souligne également une évolution du marché des décanteurs centrifuges vers les stations d’épuration de petites et moyennes tailles, les grandes stations en étant déjà équipées.L’année 2006 aura été marquée par la création en France d’un centre de recherche mondial sur les échangeurs soudés, une opération importante qui conduira de nombreux chercheurs suédois à quitter leur terre natale pour venir travailler dans le centre dont la direction a été donnée à Maryne Lemvik.Seule ombre au tableau : la hausse du prix des métaux qui représentent 50 à 95 % du prix d’un échangeur thermique. En 2-3 ans, les prix ont augmenté de 500 à 700 % pour le titane et de 200 à 300 % pour le cuivre et le nickel, tandis que depuis janvier 2006, celui de l’inox a doublé. « Selon certains analystes, ces prix devraient augmenter de 5 % par mois dans la période à venir, occasionnant des retards ponctuels de disponibilités », précise-t-il. D’autant que l’entreprise a aussi été victime de vols dans ses stocks à Grenoble.Pour répondre à ce problème conjoncturel, Alfa Laval mise sur la sécurisation de son approvisionnement à moyen et long terme, la communication auprès de ses clients, la recherche (pour limiter ses coûts) et la réduction des coûts d’exploitation.Arnaud Garrigues
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