C’est le 8 janvier dernier que la marque ouvrait le feu avec trois visuels illustrant le coût, la composition et la consommation quotidienne. Ce dernier visuel fut le plus controversé avec la mise en comparaison de WC barrés sous l’intitulé « je ne bois pas l’eau que j’utilise » et d’une bouteille avec le slogan « je bois Cristaline ».
À peine la campagne commencée, la société d’économie mixte Eau de Paris et le syndicat intercommunal Sedif dénonçaient cette campagne faisant l’amalgame entre préoccupations sanitaires et consommation d’eau. Le mouvement s’est étendu à de nombreuses associations (Unaf, France Nature Environnement, Agir pour l’environnement, Confédération générale du logement, Fédération de l'Orne pour la Pêche et de la protection du milieu aquatique) et producteurs d’eau, publics et privés (fédération professionnelle des entreprises de l’eau FP2E, communauté d’agglomération de la région nazairienne et de l’estuaire Carene). Même la ministre de l’écologie et du développement durable, Nelly Olin, a fait part de sa colère. Des actions en justice viennent d’être engagées, notamment par Eau de Paris, France Nature Environnement et la FP2E.Par cette campagne, la société Neptune entendait réagir à la seconde édition de la campagne de publicité du Sedif, qui met à l’index les eaux embouteillées. Elle entendait aussi revaloriser la consommation d’eau en bouteille alors que le marché des eaux plates est en baisse depuis deux ans déjà, avec 4% de moins en 2006. Si 1,5 litre est un volume qui ne fera pas la différence pour un traiteur d’eau (la consommation française moyenne par habitant et par jour est de 120 litres), elle est en revanche cruciale pour les embouteilleurs. P.P.-S.À venir dans le numéro de février-mars d’Hydroplus, un article sur ce sujet.
Cliquez ici pour découvrir et vous abonner à Hydroplus.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Hydroplus.