Adopté en juin 2006 pour cinq ans, ce plan se distingue par sa taille (514 communes, 50 % de la superficie de l’Ile de France), et par la diversité de ses représentants (conseil général de Seine-et-Marne, Agence de l’eau Seine-Normandie (AESN), l’Etat, la chambre d’agriculture, le conseil régional d’Ile de France et l’Union des maires de Seine-et-Marne). Ses axes majeurs sont : l’amélioration de l’alimentation en eau potable des Seine et marnais, la reconquête de la qualité de l’eau, la concertation et le pilotage pour une meilleure connaissance de ces sujets.Depuis deux ans, le conseil général a doublé ses crédits en faveur de l’eau potable pour atteindre 2,5 millions d’euros en 2007, et où pour la première fois un financement d’aides a été adopté à l’attention des agriculteurs pour les accompagner vers des mesures nouvelles. L’association Aqua’Brie participe activement à ce plan Marshall aux côtés de l’AESN. Composée de 9 membres, cette association est unique en France par son organisation (mobilisation de tous les acteurs autour d’une seule nappe aquifère qui couvre 223 communes du département). Financée par un tiers par le conseil général, la région Ile-de-France et l’AESN, elle participe en plus du suivi de la qualité et la quantité de nappe, à la mise en place d’actions préventives. La commune de Verneuil l’Etang fait partie des communes pilotes. « Depuis 2003, les quantités de désherbants ont été divisées par 10 pour traiter uniquement à la plante. La pratique du paillage nous a permis aussi de faire des économies d’eau à l’arrosage, ce qui est d’ailleurs demandé dans les critères d’attribution des villages fleuris », résume Patrice Dottin, directeur du service technique de Verneuil l’Etang (3700 habitants).Sophie Besrest
Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Environnement-online.