Pour certains résultats, la divergence entre ceux qui travaillent à rendre l’eau potable et ceux qui la boivent est nette. Ainsi du contrôle de la qualité ou du goût. « Là où le consommateur est sensible à l’apparence de l’eau, sa couleur et son aspect, les salariés pensent que l’attente se portera en premier lieu sur le contrôle », souligne Eau de Paris dans sa synthèse. La perception des salariés sur l’importance des traitement et surveillance pour les usagers se révèle en effet moindre chez ces derniers.Derrière cette enquête se cache une nouvelle politique de l’un des trois fermiers de la ville de Paris : la création d’un groupe de 400 usagers lui faisant part tous les mois de son ressenti vis-à-vis de l’eau du robinet. Élaboré fin 2006, ce groupe donne à Eau de Paris une autre vision sur l’eau qu’il produit et transporte jusqu’aux châteaux d’eau parisiens, où des filiales de Veolia Eau et Lyonnaise des eaux le distribuent au domicile de chacun. Sa mise en place a coûté 60.000 € et s’est accompagnée de celle d’un logiciel de gestion des questionnaires et système de relance et d’envoi de messages parmi d’autres outils.La création et l’animation de ce groupe de consommateurs témoins est le thème qu’a retenu Eau de Paris pour postuler au trophée décerné par la Fédération des SEM, le SEM d’or. Les votes du jury seront pondérés par ceux des internautes qui ont jusqu’au 3 juillet au soir pour signifier leur choix en ligne. La rédaction d’Hydroplus a déjà voté. À vous maintenant !Pascale Peignen-Séraline
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