Ainsi, la communauté de communes n’est plus confrontée aux difficultés de la filière épandage dans cette région marquée par la viti-viniculture en général et la production de champagne en particulier.La station d’épuration sera gérée par la Champenoise de distribution d’eau et d’assainissement (filiale de Veolia Eau) dans le cadre de son contrat de gestion des services d’eau et d’assainissement avec la CCEPC, qui a pris effet le 1er janvier 2006 pour quinze ans. Elle aura coûté 26,6 millions d’euros dont près de 15 millions proviennent de l’Agence de l’eau Seine-Normandie (4,92 millions en prêt, 9,85 millions en subvention). Épernay Pays de Champagne a mis un million au pot et la profession vinicole 2,2 millions d’euros, soit deux fois moins que le coût estimé d’une station d’épuration destinée à ses seuls effluents.La capacité de traitement va de 80.000 équivalent-habitant à 150.000 EH, ce qui lui permet d’absorber le pic des effluents de vendange ainsi que les eaux pluviales. Et en ces lieux déclarés zone sensible, le procédé biologique abat les pollutions carbonées, azotées et phosphorées. Les boues d’épuration produites passent par un digesteur générant du biogaz, puis par cette OVH, en expérimentation à Toulouse depuis des années. En sort du technosable, une matière inerte utilisable dans les remblais de chantier.Par ailleurs, les bâtiments d’exploitation ont été réalisés sous démarche Haute qualité environnementale tandis qu’un parcours de visite permet de faire découvrir le bijou champenois aux visiteurs. La CCEPC aura en tout investi 45 millions d’euros dans trois stations : Avize, en service depuis 2004, Mardeuil samedi dernier et celle de Cramant, en construction.Pascale Peignen-SéralineRetrouvez les détails techniques du traitement des eaux et de celui des boues dans le magazine Hydroplus à l’automne.Hydroplus vidéos - Station d'épuration d'Epernay MardeuilCliquez ici pour consulter le site de la station d’épuration de Mardeuil.Cliquez ici pour consulter le site du procédé Athos.Cliquez ici pour écrire à la rédaction d’Hydroplus.