D’une capacité d'accueil de 400 détenus, la prison consomme environ 35 000 mètres cubes d’eau par an. Le besoin quotidien en eau chaude sanitaire se monte à 35 m3. En préchauffant l’eau des douches, les 140 capteurs Viessmann en verre Securit de 8 mm d’épaisseur, répartis sur 325 m² à même le sol, sont censés éviter l’émission de 35 tonnes de CO2 par an et diminuer la facture énergétique de l’établissement pénitentiaire de 6 %, le tout en appoint de la chaudière à gaz. La nécessité de renouveler la chaudière électrique est à l’origine de ce premier exemple d’utilisation du solaire thermique dans une prison en France. En tant qu’attributaire du marché de gestion, la filiale du groupe Lyonnaise des Eaux Gepsa est à l’origine du projet, mené conjointement avec l’administration pénitentiaire et la société Elyo. Conçue par le bureau d’études Tecsol de Tarbes (Hautes-Pyrénées), l'installation a coûté 280 000 euros, avec une subvention à hauteur de 40 % de l’Ademe. Elyo a estimé l’amortissement à dix ans en tenant compte des économies prévues. Forte de cette première expérience, l'administration pénitentiaire devrait équiper en solaire l'ensemble de ses établissements.
Christiane Wanaverbecq, Environnement Magazine.
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