Financées à hauteur de 200 000 €/an (dont 50% par l’agence, le reste réparti pour moitié entre la région et le GAB), ces actions concerneront exclusivement les bassins d’alimentation des captages en eau potable les plus pollués en nitrates et pesticides (près de la moitié de la superficie de la région concernée). Sur ces territoires prioritaires, elles s’organiseront autour du développement de la formation en agriculture biologique, de la diffusion des bonnes pratiques Bio mais également de la réalisation de diagnostics environnementaux dans les fermes biologiques. Soutenu sur le terrain par 3 animateurs du GAB, ce programme d’accompagnement et de sensibilisation des agriculteurs a pour but de favoriser la contractualisation de mesures agro-environnementales relatives à la conversion de l’agriculture francilienne au Bio - qui ne concerne à l’heure actuelle que 0.7 % de la SAU (surface agricole utile). A terme, l’objectif est de suivre les objectifs du Grenelle (passer les surfaces Bio françaises des 2% actuels à 6% en 2010) en multipliant par 3 les superficies dédiées au Bio en Ile-de-France.
Alexandra Delmolino, Environnement Magazine.www.eau-seine-normandie.frRéagir à cet article.