La situation actuelle de la nappe de Beauce correspond à la deuxième référence la plus basse des dix dernières années. Pour éviter d'atteindre le seuil de crise, les 3 300 irriguants des
six départements qui utilisent de l'eau en provenance de cette nappe et la préfecture du Centre sont parvenus début mars à un accord. Ce dernier limite le prélèvement à 45 % de la ressource théorique affectée à l'usage agricole. La préfecture prévoyait initialement de le borner à 35 %. En cas de franchissement du seuil d'alerte, l'irrigation sera interdite vingt-quatre heures par semaine. En cas de franchissement du seuil de crise, la préfecture n'exclut pas de restreindre les prélèvements, de l'ordre de deux fois quinze heures d'autorisation hebdomadaire, en privilégiant les cultures spéciales.