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EAU

Que peut-on attendre des saules ?

LA RÉDACTION, LE 1er AVRIL 2008
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Alors que, depuis 1973, la Suède utilise les taillis de saules à très courte rotation (TTCR) - qui ne sont autres que des saules - pour produire du bois de chauffage, en France, les premières expérimentations ont été lancées seulement en 1998 par l'Association d'initiatives locale pour l'énergie et l'environnement (Aile), en Bretagne. En 2003, Aile obtient un financement européen (800 000 euros) de L'instrument financier pour l'environnement, Life, volet environnement, pour lancer un projet de plantation de 100 hectares, nommé Wilwater (willow signifiant saule en anglais), sur la période de 2004 à 2007. Ce programme de deux millions d'euros s'inscrit dans un contexte de reconquête de la qualité de l'eau. En dehors de la production de bois énergie, trois applications sont testées sur une vingtaine de sites : l'épandage de boues de station d'épuration (sept sites), la fertirrigation avec des effluents prétraités (cinq sites) et la protection des périmètres de captage d'eau potable à Saint-Ségal (Finistère). L'objectif est de mettre au point des moyens de production adaptés (matériel de désherbage et de récolte), de contrôler l'efficacité épuratoire du saule et de valider l'intérêt économique et environnemental (eau, sol, faune, flore, air) de la filière. Concernant l'épuration, les conclusions sont encourageantes sur le traitement tertiaire des eaux prétraitées. Mais la salinisation des terres et leur enrichissement excessif en potassium et en métaux lourds sont à surveiller. La capacité épuratoire des TTCR est comparable à celle de cultures annuelles et, si le saule consomme beaucoup d'azote, il absorbe peu de phosphore. Un développement au cas par cas Résultat également nuancé pour l'épandage de boues ou d'effluents d'élevage, les quantités sont comparables à celles apportées sur des cultures classiques et l'eau est en quantité insuffisante pour le saule. Enfin, contrairement à une station d'épuration, il est très difficile de mesurer les débits de sortie et de quantifier l'épuration. Le développement des TTCR doit donc s'étudier au cas par cas.


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