En Algérie, la priorité en matière de réseaux est bien souvent d'améliorer la fiabilité et le rendement des réseaux de distribution d'eau potable. Quant aux réseaux d'assainissement collectif, s'ils ne sont pas inexistants et remplacés par des fosses septiques, ils sont parfois en bien mauvais état. Le site internet de l'ONA se fait l'écho des problèmes rencontrés par des villes où les réseaux se mettent à fuir. Comme à Saharidj, où le réseau d'assainissement, qui longe sur plusieurs centaines de mètres, le réseau de distribution d'eau s'est mis à fuir et à attaquer ce dernier. Ces réseaux datent pourtant de moins de dix ans. À Ain El Hammam, c'est le promoteur immobilier qui n'a pas raccordé les tuyauteries d'évacuation d'eaux usées du bâtiment au réseau, celles-ci s'écoulant dans la rue. Dans les villages d'Ath Oualbane, Illiten et M'zarir, les autorités locales ont décidé d'étendre les réseaux d'assainissement sur la totalité de leurs territoires, pour mettre un terme à la pollution des fosses septiques utilisées jusque-là par les habitants.À signaler également, les efforts entrepris dans les communes rurales à travers les Plans communaux de développement (PCD). Comme à Aït Yahia Moussa où ces financements vont permettre d'améliorer le réseau d'assainissement devenu vétuste, et qui n'a pas suivi la croissance démographique. La première tranche des PCD permettra de faire des opérations d'assainissement sur 1 km dans trois villages (Iboubrène, Aït Rahmoune et Laâziv Akham N'cheikh) et de 4 km à Iâllalen.Source : www.ona-dz.org