Le Syndicat intercommunal eau et assainissement de Montluçon-Désertines (SIEAMD), dans l'Allier, a finalisé la mise en place de la télégestion sur l'ensemble de ses ouvrages. Installé depuis 1994 sur les sites de production et de distribution d'eau potable, l'outil de télégestion s'est progressivement étendu à la station d'épuration et aux bassins d'orage.
report des alarmes
Aujourd'hui, les usines d'eau potable et d'assainissement, trois châteaux d'eau et dix-huit sites de mesure sont télégérés. La dernière intervention portera sur le remplacement des anciennes centrales d'acquisition.
« Jusqu'en 1994, aucun report d'informations sur l'état des niveaux des réservoirs n'était disponible. Un agent était notamment chargé d'effectuer quotidiennement le tour des sites pour les relèves manuelles des indicateurs présents en local. Étant donné le nombre de petits réservoirs, le travail n'était pas de tout repos », rappelle Sylvain Foucheyrand, directeur du SIEAMD.
Mais depuis 2002, tous les ouvrages sont télégérés à partir de l'outil Panorama, commercialisé par Codra et installé par Cegelec. Pour le SIEAMD, cette télégestion a permis d'avoir un meilleur rendement, d'être réactif en cas de dysfonctionnement et de réduire les roulements du personnel, surtout dans le cadre des astreintes, grâce au report des alarmes directement sur le téléphone de l'agent. « Au départ, seuls les ouvrages AEP fonctionnaient à partir de Panorama. Satisfaits de l'outil, nous avons opté pour une homogénéisation de notre télégestion », explique-t-il.
C'est principalement la réduction de personnel qui permet au syndicat un retour sur investissement rapide. Le coût d'un outil de télégestion reste conséquent. Mais, pour Sylvain Foucheyrand, « ce n'est plus un
luxe aujourd'hui de s'équiper d'un tel système de télégestion. Cela correspond à une évolution normale pour garantir une surveillance quotidienne d'un site de l'ampleur du SIEAMD ».