Il s'agit du premier organisme de recherche évalué par cette nouvelle agence.
Parmi les points forts, l’Aeres souligne la bonne gouvernance de l’établissement qui s’accompagne d’un remarquable modèle d’organisation. Ce rapport salue aussi une stratégie de programmation de recherche à la fois évolutive et collégiale, et le lien direct entre les chercheurs et les collectivités utilisatrices des produits scientifiques.
Malgré de bons échanges avec l’Enseignement supérieur, le Cemagref doit, selon le rapport, consolider son partenariat avec le Meeddat qui utilise ponctuellement les travaux de l’institut sans vouloir réellement participer au financement. Autre point, la représentation féminine est assez faible, notamment au niveau de la direction de l’établissement.
Par ailleurs, l’agence d’évaluation estime que le Cemagref doit renforcer les partenariats industriels qui ne représentent que 3,6 % de ses ressources totales. Pour le plan quadriennal 2009-2012, l’institut de recherche espère pratiquement doubler ses contrats industriels pour atteindre 7 millions d’euros, soit 6 % de son budget annuel. Pour le Cemagref, les conclusions de ce rapport mettent en lumière la cohérence et l’efficacité de son action ainsi que sa bonne insertion au sein de la communauté scientifique.Clément CyglerLe site de l’Agence d’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur (AERES)