Comme le précédent, ce sera un barrage de navigation destiné à réguler le niveau d’eau du fleuve. Deux fois moins élevé que le précédent, à clapets et non plus à vannes levantes, il sera plus discret. Le site étant classé, le projet à été soumis à l’architecte des bâtiments de France, et à l’inspecteur des sites, chargés d’apprécier son intégration dans le paysage. Luc Weizmann dit avoir recherché : « le maximum de fonctionnalité plastique ».Très visible depuis le pont de Chatou, l’ouvrage sera d’ailleurs mis en valeur, la nuit, par un éclairage conçu par François Magos, concepteur lumière. A dominante mauve et rouge, en référence aux célèbres cathédrales de Claude Monnet, cet éclairage variera en fonction des saisons, de l’heure et de la couleur de l’eau. Le jour et dans le même esprit, le public aura accès à la passerelle d’exploitation, aux heures de visite.Culturel autant que technique donc, le projet d’un montant de 55 millions d’euros est le plus important mené actuellement par Voies Navigables de France sur le bassin de la Seine. Inscrit au contrat de projets 2007-2013 entre l’Etat et la Région, il bénéficie en outre du plan de relance de l’économie et est cofinancé par l’Union européenne dans le cadre du programme Réseau transeuropéen de transport (RTE-T).
Véronique de Jacquelot