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Maîtrise d'oeuvre

LA RÉDACTION, LE 1er FÉVRIER 2010
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Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Suite à notre dossier intitulé « Maîtrise d'oeuvre : Non à une maîtrise d'oeuvre au rabais » (Hydroplus n° 192 p. 24), nous avons reçu un long courrier d'Olivier Rogue, ancien maître d'oeuvre publique en DDAF pendant dix ans. En voici une version résumée, la version intégrale étant disponible dans le « Supplément Web » de ce n° 194, sur www.hydroplus.info. Si Olivier Rogue partage le constat de pratiques aberrantes, à des taux de 5 % à 2 %, avec une qualité logiquement faible, il refuse que la disparition de l'ingénierie publique soit citée « comme facteur aggravant », et ayant été longtemps très subventionnée, en rendant difficile aux bureaux d'études de proposer un rapport qualité prix équivalent. Concernant la fin de l'activité de maîtrise d'oeuvre publique, il souligne qu'« annoncée depuis dix ans et toujours retardée, elle a été décidée brutalement par le président de la République dans son discours d'avril 2008 sur la RGPP », avec une disparition totale de l'activité pour fin 2011 et une fin des prises de commande en 2008. « Est-ce que ce ne sont pas le CICF et le Syntec qui depuis des années demandaient cet arrêt ? Se sont-ils battus pour une transition adaptée, pour un meilleur service rendu au client ? », s'interroge-t-il. Sur les subventions et le rapport qualité-prix de l'ingénierie publique, il souligne qu'« avant 2001, les DDAF et DDE travaillaient sur la base d'un barème (Arrêté du 20 avril 2000 NOR : EQUP0000365A), pour lequel le taux de rémunération variait (cas général, missions du deuxième degré) de 6,92 % pour les travaux de 300 000 francs à 5,58 % pour les missions de plus de 50 millions de francs ». « Les critiques de l'ingénierie privée sur notre "concurrence déloyale" ont conduit à l'arrêté du 27 novembre 2001 qui nous a imposé de travailler sur la base d'estimations de temps nécessaire, avec interdiction en interne de travailler à un coût inférieur à l'ancien barème. Soit des taux de 15-12 % et au minimum 7 %. Pourtant, nous continuions à avoir des "clients", peut-être parce que nous restions en phase avec la vision de la conduite d'une mission des collectivités ? Il est trop facile d'accuser une "loi" du marché ou des maîtres d'ouvrage retenant le "moins-disant", qui ne peuvent en réalité entendre que le discours qu'on veut bien leur porter, pour justifier une logique bien propre à certains groupes : logique de profit maximal donc de réduction des coûts par les temps passés, les salaires versés. »


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