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EAU

Les turbidimètres y voient plus clair

LA RÉDACTION, LE 1er JUIN 2010
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Les exploitants de station aiment bien « nager en eau trouble ». Contrairement au sens de l'expression, la turbidité de l'eau est un facteur d'information important pour le bon déroulement du process dans une station de traitement. Les turbidimètres, comme leur nom l'indique, sont utilisés pour mesurer la turbidité de l'eau : d'une part, celle de l'eau traitée (obligation réglementaire pour caractériser l'eau potable) et, d'autre part, celle de l'eau brute au niveau de quelques postes. Ces dernières mesures ne sont pas obligatoires ; elles sont le plus souvent réalisées à titre indicatif pour améliorer la qualité du traitement. La turbidité est également utilisée dans le traitement des eaux usées et des eaux de process. Elle permet de déterminer les niveaux de commandes telles que la filtration ou la floculation pour l'obtention d'une eau de qualité. La turbidité correspond à la présence de particules en suspension dans l'eau. Cette teneur est définie à partir de leur concentration et la mesure de l'intensité de la lumière que celles-ci diffusent. L'unité est le NTU (Nephelometric Turbidity Unit, ou, en français, unité de turbidité néphélométrique). Pour se faire une idée, l'eau distillée correspond à 0 NTU, alors que l'eau brute oscille entre 1 et 4 NTU et qu'une bière non filtrée peut aller jusqu'à 400 NTU. UN MARCHÉ ENCORE OUVERT POUR LES EAUX USÉES La mesure de la turbidité pour l'eau potable et les eaux usées reste un marché ouvert. Pour la mesure des eaux de process, le marché est plus restreint. En ce qui concerne l'eau potable, il n'est pas évident de différencier les fabricants entre eux au niveau des performances des appareils, et le prix reste souvent le premier critère retenu. Pour les eaux usées, c'est une autre affaire. Les sociétés tentent de se différencier au niveau des problèmes d'encrassement de la sonde (lorsque l'on utilise des systèmes membranaires immergés). Les fabricants proposent des techniques de nettoyage par air pulsé, par piston racleur, par essuie-glace ou par ultrasons. À LA RECHERCHE D'UN RÉSULTAT OPTIMAL Pour tous ces appareils, les principales avancées concernent l'angle de mesure. Désormais, la norme standard correspond à un angle de 90°, mais certains fabricants proposent d'autres angles de mesure en complément pour offrir un résultat optimal. Ils proposent également la mise en place de deux détecteurs et de deux émetteurs qui mesurent alternativement afin de s'affranchir du vieillissement du capteur.


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