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Les captages de Rhône-Alpes sont mal protégés

LA RÉDACTION, LE 22 JUIN 2010
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Ce chiffre correspond à la proportion de captages qui n’ont pas encore fait l’objet d’un arrêté préfectoral portant déclaration d’utilité publique (DUP)*, alors que c’est obligatoire depuis 1964. L’objectif de cette procédure est essentiellement de protéger les captages contre les pollutions ponctuelles ou accidentelles. Priorité aux grosParallèlement, l’association regrette le faible nombre de captages prioritaires dans le cadre du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (Sdage) de Rhône-Méditerranée, ou dans le cadre du Grenelle : respectivement 61 et 38 sur les 5700 répertoriés dans la région. Ces captages « prioritaires » vont faire l’objet d’actions de réduction de la pollution diffuse par les nitrates et par les pesticides. « Malheureusement, de nombreux autres captages qui n’on été identifiés ni par le Sdage ni par le Grenelle sont aussi pollués par les pesticides et les nitrates, et mériteraient la mise en place de mesures de protection. Mais la priorité est aux gros captages et ceux très pollués... » estime la Frapna. Non-conformité bactériologiqueL’association alerte aussi sur les risques industriels, mal maîtrisés, ainsi que sur les risques inhérents au manque de diversification des captages. Elle rappelle que la qualité bactériologique de l’eau distribuée laisse parfois à désirer en raison d’une mauvaise gestion de la ressource – manque de protection contre les inondations par exemple : « en 2008, plus de 20% de la population du département de la Savoie a été desservie, au moins une fois dans l’année, par une eau non-conforme pour les paramètres bactériologiques. (…) Pourtant, cet enjeu n’est affiché nulle part comme priorité. » Manque de suivi quantitatifEnfin, l’association revient sur l’enjeu d’une maîtrise quantitative de la ressource, car d’après elle « la plupart des collectivités font très peu de suivis de leurs captages en terme quantitatif. » Or, ce manque de suivi risque de déboucher sur une mise en péril de l’alimentation en eau potable, si le captage n’est pas protégé contre les puisages excessifs.La Frapna appelle donc à une accélération des procédures et à une prise en compte des risques beaucoup plus large qu’aujourd’hui.*Un tel arrêté précise la délimitation des périmètres de protection (immédiate, rapprochée ou éloignée) du captage d’eau potable ainsi que les prescriptions et servitudes afférentes - les périmètres de protection et leurs servitudes étant notamment opposables aux documents d’urbanisme.Le dossier de presse de la FrapnaLe site de la Frapna


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