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EAU

Des rivières à bulles pour les poissons

LA RÉDACTION, LE 6 JUILLET 2010
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Suite aux fortes chaleurs de ces dernières semaines, la température de la Seine est très élevée et atteint 24°C. Parallèlement, son débit est très faible, environ 80 m3  par seconde, soit quasiment son débit d’étiage. En cas de très fort orage, des eaux chargées en matières organiques peuvent être ponctuellement rejetées dans la Seine, provenant du ruissellement ou du débordement des réseaux et des bassins d’orage. Une pollution qui consomme encore de l’oxygène dissous. Ainsi samedi 3 juillet, lors du fort orage qui a touché particulièrement Paris et la Seine-Saint-Denis, le taux d’oxygène dissous dans l’eau de la Seine s’est approché de la limite de 2 mg/L, limite en deçà de laquelle les poissons éprouvent de grandes difficultés pour respirer. Le Siaap a donc déclenché l’oxygénation sur plusieurs de ses îlots début juillet. La zone oxygénée qu’ils créent, portée par le courant, s’étend sur plusieurs kilomètres. Cinq îlotsLa situation climatique n’était pas sans rappeler celle de mai 1992 ; 400 tonnes de poissons morts avaient alors été ramassées. C’est après cet épisode et plusieurs étés chauds successifs que le Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (Siaap), qui exploite les stations d’assainissement traitant les eaux de 8,5 millions de franciliens, avait décidé la mise en place de cinq « îlots de survie », placés sur des points stratégiques au long de la Seine, pour un coût unitaire de 4 à 500 000 euros.  Les îlots comportent chacun un réservoir d’oxygène liquide qui alimente un vaporisateur. Ce dernier remet l’oxygène à pression atmosphérique avant de le diffuser sous l’eau sous forme gazeuse. Ils sont entretenus et testés régulièrement au cours de l’année, entraînant des frais annuels de maintenance et de fonctionnement de 100 à 150 000 euros. PalliatifIls sont cependant appelés à être de moins en moins utilisés : « depuis les années 1990, le Siaap a mis en place des solutions de longue durée pour traiter ce problème, comme des installations de stockage des eaux pluviales, des capacités de traitement en temps de pluie sur les stations d’épuration et une gestion dynamique des réseaux. La solution d’oxygénation, palliative, n’est plus vraiment utilisée depuis 2000, mais elle reste en place pour les cas extrêmes, » d’après Olivier Rousselot, directeur adjoint à la direction Développement et Prospectives.Le site du Siaap


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