A son programme trois thématiques majeures : les phytosanitaires, les perturbateurs endocriniens et les radiofréquences. Dans le domaine des phytos, l’agence va démarrer une évaluation des impacts réels des expositions pour les travailleurs agricoles. Un groupe d’experts constitué à partir d’un appel à candidatures sera mis en place dès cette année pour des premiers résultats attendus d’ici à la fin 2012. Sur les perturbateurs endocriniens, l’Anses va lancer une étude sur les filières d’utilisation de 12 substances jugées prioritaires pour estimer l’exposition de l’homme aussi bien en milieu professionnel que via l’alimentation et l’environnement. Parmi elles, les polybromés, les perfluorés, les phtalates et les bisphénols. A la fin mars, un premier rapport d’étape sur les dangers du bisphénol A sera publié. Enfin sur les radiofréquences, l’agence met en place un groupe d’expertise permanent « radiofréquences et santé » et met en place un programme de recherche spécifique sur le sujet doté de 22 millions d’euros par an avec appel à projets de recherche annuel dont le premier sera lancé le 22 février prochain. « Nous ne sommes pas là pour rassurer ou inquiéter mais pour informer » a rappelé le directeur général, Marc Mortureux, qui a particulièrement insisté sur l’indépendance de l’agence et sur la gouvernance mise en place pour la protéger.
DBle site de l'Anses