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Faut-il faciliter par décret la création de retenues d'eau ?

LA RÉDACTION, LE 1er JUIN 2012
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POUR Jean-Luc Capes, président du groupe eau de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA) Il faut bien comprendre que la modification réglementaire prévue ne concerne que les prélèvements de substitution. C'est-à-dire que les retenues ne remplaceront que les prélèvements déjà effectués pour l'irrigation. Elles ne serviront pas aux nouveaux irrigants. Au lieu de prélever directement dans la rivière, les agriculteurs constitueront des réserves en hiver et pourront irriguer à contre-saison, sans craindre de restrictions de pompage. La simplification des démarches administratives est une avancée. Et il faut relativiser : le nombre de retenues concernées n'est pas énorme. Il faudrait aller plus loin car le décret ne répond nullement aux besoins des nouveaux irrigants, comme les éleveurs. Ne vaudrait-il pas mieux favoriser la création de ces ouvrages, plutôt que de devoir payer des calamités agricoles pour cause de sécheresse ? Par ailleurs, ces plans d'eau créent de l'activité : ballades, tourisme, loisirs... Tout le monde en profite. CONTRE Simon Burner, directeur de SOS Loire vivante Ce projet est inquiétant. Les rivières souffrent déjà. Pour s'adapter aux circonstances, il faut plus de concertation, pas l'inverse ! Avec l'allégement des procédures, la quasi-totalité des projets va passer du régime de l'autorisation à la déclaration. Il n'y aura plus d'enquête publique, plus d'évaluation des impacts et le public ne sera pas informé ! C'est un retour en arrière. Une retenue ne perturbe pas forcément la rivière, mais plusieurs de grande taille peuvent avoir plus d'impact. D'où la nécessité de gérer les ouvrages par bassin-versant et de façon concertée. Surtout si les étiages surviennent en hiver. Faciliter l'installation de retenues coûtera cher au contribuable : elles sont financées à 75 % ! Ne vaudrait-il pas mieux réallouer ces fonds pour tendre vers l'objectif national de réduction des prélèvements d'eau (moins 20 % d'ici à 2020), notamment en aidant à la modification des pratiques agricoles ?


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