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EAU

La REUT muselée par son arrêté

LA RÉDACTION, LE 1er DÉCEMBRE 2013
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La réutilisation d'eaux usées traitées pour l'irrigation des cultures ou d'espaces verts est encadrée par l'arrêté du 2 août 2010. Ce texte a exclu d'emblée une ouverture à d'autres usages (nettoyage de voirie, réserves incendie…), qui restent autorisés au cas par cas par les instances locales. Mais il a aussi rendu son application à l'irrigation très contraignante. D'abord, en limitant le choix des parcelles irrigables à certaines morphologies de terrain mais, surtout, en n'autorisant l'irrigation par aspersion qu'à titre expérimental. Ainsi, tout porteur de projet doit réaliser des essais sur une parcelle confinée pendant six mois et les faire valider par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) pour obtenir une autorisation préfectorale à titre expérimental. Cet impératif a constitué un frein financier majeur. « Le coût des essais a conduit de nombreuses collectivités à abandonner leurs projets », observe Laure Semblat, chargée de mission eau et assainissement à la Fédération nationale des collectivités concédantes et régies (FNCCR). Saisie par les ministères de l'Agriculture, de l'Écologie et de la Santé sur les risques liés à l'aspersion, l'Anses s'est prononcé en mars 2012 pour la suppression de l'étude expérimentale. Un nouvel arrêté attendu début 2014 intégrera la simplification mais l'accompagnera d'un certain nombre de prescriptions pour sécuriser l'aspersion (distance de sécurité, interdiction si le vent dépasse 20 km/h, prélèvements à la sortie des asperseurs). Le respect des critères de qualité microbiologique de l'eau, exprimés en abattement, pose é galement problème. « Dans le cas d'une eau usée brute peu chargée, cette exigence est souvent inatteignable », souligne Laure Semblat. La révision du texte prévoit donc une modulation de l'abattement pour les stations d'épuration qui ont un niveau de charge très peu élevé en entrée, évoque le ministère de l'Écologie. Ces évolutions suffiront-elles à redorer le blason de la REUT en France ? Rien de moins sûr. Pour les irrigants, cette ressource alternative souffre d'une image peu valorisante alors qu'ils disposent encore d'une eau brute en quantité suffisante et à un prix attractif. « Entre des eaux usées traitées soumises à de nombreuses normes de qualité et des prélèvements en rivière qui y échappent, le choix est vite fait », juge Florence Denier-Pasquier, représente de France nature environnement au Conseil économique, social et environnemental. l


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