Certaines fonctionnalités de ce site reposent sur l’usage de cookies.
Les services de mesure d'audience sont nécessaires au fonctionnement du site en permettant sa bonne administration.
ACCEPTER TOUS LES COOKIES
LES COOKIES NÉCESSAIRES SEULEMENT
CONNEXION
Valider
Mot de passe oublié ?
EAU

« Le processus d'agrément ne fonctionne pas »

LA RÉDACTION, LE 1er MAI 2014
Archiver cet article
Newsletters
Toute l'information de cette rubrique est dans : Hydroplus
Le CGEDD a audité les agréments des laboratoires évaluant la qualité des masses d'eau. Pourquoi ? Le processus d'agrément ne fonctionne pas parfaitement. Les laboratoires intervenant dans le cadre de la DCE doivent être agréés, or ce n'est pas toujours le cas. Pour ces laboratoires d'hydrobiologie, souvent de petite taille, l'agrément représente un coût élevé. Par ailleurs, les référentiels d'accréditation du Cofrac ne reflètent pas les dernières méthodes développées. Pour les analyses physico-chimiques, le délai d'obtention de l'agrément, jusqu'à deux ans, est trop long. Enfin, pour certains couples paramètre/matrice, comme le phosphore dans les eaux résiduaires, il n'existe pas de référentiel. Quelles améliorations proposez-vous ? En hydrobiologie, nous proposons de redéfinir le référentiel Cofrac. Nous suggérons aussi qu'une partie des coûts d'accréditation soit prise en charge par les agences de l'eau qui ont tout intérêt à travailler avec des laboratoires reconnus. Pour les analyses physico-chimiques, il s'agirait d'opter pour des dossiers communs de demande d'agrément avec le ministère de la Santé et de passer, comme eux, à une durée de cinq ans contre deux actuellement. Pour des exigences identiques, un agrément du ministère de la Santé devrait valoir agrément du ministère de l'Écologie. Nous proposons aussi de créer des agréments provisoires sous la responsabilité des laboratoires avant agrément officiel. Vous abordez la prédominance des laboratoires privés, est-ce un problème ? La concurrence est aujourd'hui réelle. Il existe des interrogations sur l'avenir des laboratoires départementaux réalisant des mesures physico-chimiques même s'il est essentiellement lié à leurs activités de contrôle sanitaire et de contrôle de l'eau potable. Mais ils ont des atouts de proximité et de qualité à faire valoir en matière de prélèvement, essentiel pour assurer la qualité des mesures.


PARTAGER :
À LIRE ÉGALEMENT
Eaux non conventionnelles : l’UIE ouvre les candidatures pour la 2ᵉ édition de son Prix de l’innovation
Eaux non conventionnelles : l’UIE ouvre les candidatures pour la 2ᵉ édition de son Prix de l’innovation
PFAS : la France renforce la surveillance des rejets dans les eaux usées
PFAS : la France renforce la surveillance des rejets dans les eaux usées
À Triadis Services, l’eau de lavage coule en circuit vertueux
À Triadis Services, l’eau de lavage coule en circuit vertueux
Bormes-les-Mimosas : des plaques drainantes pour préserver la perméabilité du sol
Bormes-les-Mimosas : des plaques drainantes pour préserver la perméabilité du sol
TOUS LES ARTICLES EAU
Les plus lus