Les autorités françaises poursuivent leur mobilisation face aux risques environnementaux et sanitaires liés aux PFAS. Un arrêté publié le 3 septembre encadre désormais la surveillance de ces substances dans les stations de traitement des eaux usées urbaines (STEU). Cette décision fait suite à un rapport gouvernemental et s’inscrit dans le plan d’action interministériel lancé en avril 2024.
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Chaque station devra procéder à trois séries de prélèvements, espacés d’un mois, afin de mesurer les concentrations en entrée et en sortie. Les seuils fixés sont de 50 nanogrammes par litre en entrée, 20 nanogrammes en sortie et 2 microgrammes par litre pour la méthode AOF (adsorption du fluor organique). Ces mesures visent à affiner la connaissance des sources d’émissions et à améliorer la transparence des données collectées.
Pour Cyrille Isaac-Sibille, député du Rhône, à l’origine de la saisine et du rapport gouvernemental, cette étape constitue un progrès significatif. « Je salue la trajectoire engagée pour éliminer les rejets de PFAS dans l’environnement et interdire tout usage superflu de ces substances chimiques », souligne-t-il, appelant à ce que les résultats soient rendus publics et accessibles à tous les acteurs, collectivités comme habitants.