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EAU

Une eau potable sans micropolluants à Lorient

LA RÉDACTION, LE 1er AVRIL 2016
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L'usine du Petit Paradis, d'une capacité de 25 200 m3 par jour est désormais équipée d'un réacteur à charbon actif en poudre et d'un dispositif d'ultrafiltration. A Lorient, l'eau potable est fournie par deux usines puisant chacune dans un cours d'eau différent. L'usine de Coët er Ver, qui prélève l'eau dans le Blavet a été modernisée au début des années 2000. « Un diagnostic de nos outils de production d'eau potable avait conclu à la nécessité de moderniser les deux usines. Nous avons donc débuté par Coët er Ver en installant un système de charbon actif couplé à une ultrafiltration », détaille Sandrine Delemazure, responsable eau et assainissement à Lorient agglomération. En effet, la ressource en eau du Blavet était particulièrement dégradée au niveau des matières organiques et des pesticides. La modernisation de celle du Petit Paradis, qui puise dans le Scorff, moins dégradée  mais subissant des pointes de concentration en pesticides à certaines périodes de l'année a donc attendu quelques années supplémentaires. Les dispositifs de traitement choisis sont similaires à ceux installés sur la station de Coët er Ver. « Nous devions impérativement proposer une qualité d'eau similaire car les usines sont interconnectées en cas de défaillance et une modification de la composition de l'eau peut poser des soucis aux usagers en particulier les industriels. Par ailleurs, les élus ont fait le choix d'anticiper une possible réglementation plus draconienne en matière de micropolluants », ajoute Sandrine Delemazure. L'usine contient aussi désormais une unité de reminéralisation. Pour la désinfection, l'ozonation a été abandonnée au profit de la filtration physique. « Cela permet de ne plus risquer la formation de sous-produits », explique Sandrine Delemazure. Le process eau a été réalisé par Stereau dans le cadre du groupement d'entreprises responsable des travaux de modernisation. Le projet a coûté 8,5 millions d'euros et après deux ans d'observations et de tests, elle est désormais opérationnelle. Pauline Rey-Brahmi


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