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EAU

Les retenues d’eau pèsent sur les milieux aquatiques

LA RÉDACTION, LE 24 MAI 2016
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Une retenue d’eau peut diminuer jusqu’à 50 % le débit moyen annuel d’un cours d’eau pendant les années sèches. Voici une des conclusions de l’expertise scientifique collective (Esco) pilotée par l'Irstea. C’est le ministère de l’Environnement  qui a sollicité cette Esco fin 2013. En effet,  « la réforme des études d’impact, liée à la loi Grenelle 2 et en application depuis le 1er juin 2012, stipule que les dossiers de construction de nouvelles retenues doivent évaluer les effets cumulés des ouvrages en projet avec les projets similaires connus », souligne Nadia Carluer, responsable scientifique de l’expertise pour l'Irstea. Mais les outils et méthodes pour mener cette évaluation font encore défaut.  L'Irstea, s’est donc penché sur la question des effets cumulés de plusieurs retenues d’eau sur le milieu aquatique. Il a pour cela mobilisé des experts de plusieurs disciplines, en collaboration avec l’Inra et l’Onema. Après avoir analysé la littérature scientifique, ces experts viennent de livrer leur premier état des lieux. « Nous avons mis en évidence que les retenues d’eau agissent comme des pièges à sédiments, notamment pour la fraction grossière. La connectivité des retenues d’eau entre elles peut donc influencer l’incision ou le rehaussement du lit d’un cours d’eau », illustre Yves Le Bissonnais, expert à l’Inra. « La présence de plusieurs retenues d’eau a aussi un impact sur l’ensemble du réseau trophique et des habitats. Elles peuvent par exemple affecter les espèces rhéophiles, qui évoluent d’ordinaire dans les zones de courant », explique Jérôme Belliard d'Irstea.  L’expertise apporte également un éclairage sur les conséquences physico-chimiques : un cumul des retenues d’eau se traduit en général par une diminution des flux de nitrate vers l’aval, mais aussi par un risque d’eutrophisation accru. A la fin de l'automne 2016, le collectif d’experts proposera finalement un cadre et des éléments méthodologiques, très attendus par les bureaux d’étude en environnement, les DREAL et les DDT. Marine Bollard


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