Inauguré le 14 février, le forage est destiné à couvrir les besoins en chaleur urbaine du futur écoquartier de l’hôpital, et en eau potable de la Ville de Saint-Germain-en-Laye, dans les Yvelines. Le forage puise dans la nappe de l’Albien. Cet aquifère situé sous le bassin parisien, et dont les prélèvements sont très encadrés, a la particularité d’avoir une eau très pure et à 28 °C. Pompée à 625 m par l’entreprise Massé, l’eau est envoyée dans un échangeur pour en extraire la chaleur. Pour la potabilisation, l’eau ne nécessite qu’une opération de déférisation, dans une unité qui jouxte le forage. L’ensemble de cette opération couvrira 30 à 40%, soit 980 000 m3, des besoins de la ville en eau potable et fournira en 2024 plus de 16 200 MWh de chaleur, produite par des énergies renouvelables.
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Les travaux, d’un montant d’un peu plus de 5 millions d’euros, subventionnés par l’agence de l’eau Seine Normandie, l’Ademe et la Région Île-de-France, ont été confiés à une Semop, baptisée Caliti. Cette société d’économie mixte à opération unique (Semop), composée de la Ville de Saint-Germain-en-Laye à 35%, de Saur à 51%, et de la Banque des territoires à 14%, a pour objet la conception, le financement et la réalisation du forage.
Ces statuts, d’une durée de 26 ans, prévoient à l’issue du contrat, un retour des actifs à la Ville. “Ce montage juridique, qui allie public-privé, est assez novateur sur les plans techniques et juridiques. Il montre la capacité d’innovation des territoires”, explique Richard Curnier, pour la Banque des territoires. Pour Saur, ainsi que le précise le président du groupe, Patrick Blethon : “La production d’énergie renouvelable et la sécurisation de la ressource montre notre capacité à innover et à inventer de nouveaux modèles.”
