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Le barrage de Bimont remonte sa côte

VM, LE 16 MARS 2022
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Le barrage de Bimont  remonte sa côte
Le barrage de Bimont dans les Bouches-du-Rhône vient d'être rénové. Crédit : Wikipédia.
Afin de constituer une réserve de sécurité en eau potable, l’exploitant du barrage de Bimont, la Société du canal de Provence, a décidé de remonter le niveau de l’eau pour atteindre un volume de stockage de 25 millions de m3.

Dans le contexte de changement climatique, la Société du canal de Provence, qui exploite le site dans les Bouches-du-Rhône, a choisi de remettre le barrage de Bimont à sa capacité originelle. Depuis 2021, date de la fin des travaux de rénovation et de mise à jour des installations, la retenue du barrage est ainsi progressivement remplie et devrait atteindre, au cours du printemps 2022, la cote 336, soit 5 m en dessous des niveaux historiques de la réserve atteints entre 1952 et 1982, et 7 m au-dessus des niveaux d’exploitation moyens entre 1982 et 2017. La cote maximale de l’ouvrage est de 342,5 m, soit 27 millions de m3 d’eau.

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Depuis les années 80, la Société du canal de Provence exploitait le barrage à une côte inférieure à la côte d’exploitation maximale. Cette décision avait été prise car les volumes d’eau stockés étaient alors suffisants pour les besoins des bénéficiaires du service de l’eau. La retenue représentait alors un volume de 14 millions de m3 d’eau.

Alimentation en eau potable et irrigation
Ouvrage majeur de la concession régionale du canal de Provence, le barrage de Bimont constitue une réserve de sécurité pour l’alimentation en eau de plusieurs communes de la région aixoise et l’irrigation de 8000 hectares. Il alimente aussi la zone industrielle de la Vallée de l’Arc, ou encore le sud d’Aix-en-Provence et Marseille (pour environ 30% de leur consommation). Deux microcentrales hydroélectriques d’une puissance totale de 1,5MW fournissent 4GWh par an. La retenue est alimentée à 90% par le Verdon grâce à la galerie souterraine de la Campane. Les 10% restants proviennent des apports de la rivière l’Infernet.






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