Ce nouveau plan de gestion a pour ambition d’augmenter de presque 20 points la part des eaux de surface (cours d’eau, lacs, lagunes) en bon état écologique en 2027, par rapport à l’état évalué en 2019, soit un objectif de 67 %. Il vise également le bon état chimique pour 97 % des milieux aquatiques et 88% des nappes souterraines, et le bon état quantitatif pour 98 % des nappes.
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Le volet de la gestion équilibrée de la ressource en eau dans le contexte du changement climatique doit notamment permettre d’économiser ou de substituer environ 210 millions de m3 d’eau entre 2022 et 2027 (soit environ 35 millions de m3 nouveaux par an, ce qui représente la consommation annuelle d’une ville de la taille de Lyon) ; un chiffre cohérent avec la situation actuelle constatée (environ 32 millions de m3 par an nouvellement économisés ou substitués entre 2016 et 2021).
La lutte contre les pollutions diffuses agricoles vise notamment à garantir la qualité de la ressource pour 281 captages prioritaires pour l’alimentation en eau potable inscrits dans le Sdage 2022-2027, dont 80% sont dégradés par les pesticides et 45% par les nitrates.
Concernant la restauration de l’hydromorphologie des cours d’eau, les propositions de mesures aboutissent à un linéaire à restaurer d’environ 485 km, soit 80 km par an. En comparaison, le bilan du Sdage 2016-2021 est de 527 km restaurés, soit 87 km par an.
Le coût total est estimé à 3,2 milliards d’euros
Le coût total du programme de mesures 2022-2027 est estimé à 3,2 milliards d’euros, soit environ 530 millions d’euros par an. Ces prévisions sont comparables à la dynamique de dépense constatée sur les quatre premières années de mise en œuvre du programme de mesures 2016-2021. Ce coût représente environ 9 % des dépenses courantes dans le domaine de l’eau, qui sont évaluées à 5,8 milliards d’euros par an.