Le projet Geomon, qui vient d’être lancé à Paris, a pour ambition de construire un outil capable d’exploiter conjointement des données aussi disparates que les données satellite, les analyses de réseaux terrestres ou les résultats de campagnes de mesures effectuées par des avions instrumentés.La mise en place de ce dispositif intégré nécessite d’harmoniser les réseaux de mesure pour produire des données compatibles et de développer des méthodologies pour associer les données enregistrées au sol et par les satellites. Il en ressortira une base de données commune qui permettra à l’ensemble des partenaires l’accès à des observations cohérentes de la composition atmosphérique.Ainsi, l’Europe sera dotée d’un outil de suivi global de la concentration des gaz à effet de serre, de la composition chimique des couches atmosphériques et de la distribution de diverses particules (carbonées, volcaniques, anthropiques, désertiques…). On devrait donc améliorer les prévisions sur l’évolution du climat et de la qualité de l’air, mais aussi disposer d’un moyen d’évaluer les effets des grandes réglementations sur la réduction des émissions anthropiques.Cécile Clicquot de MentqueCliquez ici pour découvrir et vous abonner à La Lettre de l’environnement.
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