Partir du cap de Bonne Espérance, en Afrique du Sud, et pédaler jusqu'à Gibraltar nécessite une forte motivation et de l'énergie à revendre. Et Nicolas Charbonneau a les deux ! Son moteur ? La passion de l'écologie. Tout juste licencié en maîtrise de l'énergie et de l'environnement, il se donne dix mois « pour comprendre la façon dont les Africains perçoivent et traitent les questions environnementales ». Le but du voyage est de découvrir les solutions de préservation de l'environnement des communautés rurales rencontrées tout au long du périple. Un échange de savoirs où la tchache de Nicolas sera utile. « Ce sera sûrement trop rapide mais je veux voir, échanger, comparer », explique-t-il. Et le projet est ambitieux. Il combine la promotion de l'énergie solaire et l'inventaire des techniques de gestion environnementale par ethnies et par situations climatiques. Mais l'étudiant chambérien de 24 ans ne manque pas d'expérience : « j'ai déjà travaillé sur la promotion de l'énergie solaire au Népal avec l'association indienne ECCA ». À son retour, il poursuivra ses études et utilisera son expérience africaine pour se faire une place au soleil dans la gestion de l'énergie dans les pays du Sud.