« L’objectif est de faire sauter les quatre verrous qui bloquent bien souvent les projets : manque de compétence, division des copropriétaires, mobilisation difficile des fonds et méfiance », décrit Bruno Dhont, directeur de l’Arc. Le premier outil, le Bilan initial de copropriété (Bic), permet aux conseils syndicaux d’identifier les faiblesses de la copropriété et d’y remédier avant tout audit. « Il est inutile de s’attaquer aux questions énergétiques si les charges représentent le double de la normale ou s’il y a trop d’impayés », raisonne Bruno Dhont. Le Bic doit être mené avec un accompagnateur formé à l’outil (Espace Info Énergie, agence locale de l’énergie, services municipaux...). Vient ensuite l’Audit global partagé qui ne se limite pas au thermique et impose une relation contractualisée entre l’auditeur, qui bien souvent néglige la concertation, et le conseil syndical. Reste à mobiliser les financements. Pour faire passer l’indigestion, l’Arc a concocté un guide : le quatre-quarts. Celui-ci propose plusieurs recettes comme la mise en place de fonds travaux sécurisés, la vente de Certificats d’économie d’énergie, la mobilisation des subventions adéquats et de prêts collectifs bien négociés…FTLe site de l'Union nationale des associations de responsables de copropriétésLe site de Planète copropriété