« L'ensemble du marché photovoltaïque mondial est dans la difficulté. Dans deux à trois ans, ceux qui auront survécu repasseront dans le vert », prévoit Julien Chirol, responsable du développement France de la branche solaire de Panasonic. Pour traverser ces turbulences, le groupe japonais s'appuie, d'une part, sur la technologie de l'ex-Sanyo, entièrement racheté au printemps 2011. D'autre part, sur un marché japonais en pleine explosion, avec un nouveau dispositif tarifaire très incitatif. Panasonic en profite pour faire évoluer son offre vers des solutions plus intégrées. Objectif : s'imposer hors du Japon et contrer la concurrence chinoise. Le groupe a créé une nouvelle division, Éco Solutions, qui va progressivement réunir ses activités batteries, photovoltaïque, pompes à chaleur et leds. « Pour proposer des offres complètes pour le bâtiment dans deux à trois ans », cible Julien Chirol. Panasonic serait aussi en contact avec des industriels pour équiper en photovoltaïque des voitures, trains, bateaux… Avant cela, il doit ouvrir une nouvelle usine de modules en janvier. Elle augmentera de 30 % sa capacité de production. Située en Malaisie, donc en zone dollar, elle lui fera bénéficier des effets de change.