Faire le ménage dans la profession. C'est l'objectif du nouveau label qualité lancé par le Syndicat des énergies renouvelables ( SER) pour la f ilière s olaire. Depuis la mi-2011, existe déjà la marque Assurance qualité photovoltaïque (AQPV ) pour les modules. Voici maintenant « AQPV contractant général ». Ce label est destiné aux développeurs de centrales. S o n cahier des charge s doit être bouclé pour janvier. L'enjeu est crucial pour une fi lière sinistrée, qui prépare le redémarrage du marché. En ligne de mire, la profession p ar ie sur le prochain avènement du bâtiment à énergie positive. « Le photovoltaïque deviendra alors monnaie courante », promet Arnaud Mine, président de la branche solaire du syndicat. À condition de garantir le professionnalisme des acteurs : « Pour sortir du tunnel, le photovoltaïque aura besoin de matériels et de services de qualité », pointe Jean-Louis B al, président du SER. Pour décrocher le nouveau label, un développeur de projets devra au minimum posséder en interne les compétences de conception et de maîtr ise d'œ uv re. Pour le reste, il devra disposer de partenaires reconnus pour la construction (électricité et couverture) et l'exploitation-maintenance des centrales. Il lui faudra présenter cinq projets de référence pour des puissances supérieures à 36 ou à 250 kVA (selon la déclinaison ciblée), mais aussi être certifi é Iso 9001. Contrairement à son alter ego « AQPV modules », le nouveau-né ne porte pas sur du matériel, mais sur des entreprises. Il ne sera pas géré par le SER, mais délivré par Certibat, organisme tiers accrédité Cofrac.