« La filière bois offre de belles perspectives de développement. Le marché des chaudières à bûches est stable, mais le parc est vieillissant. Il faudra le renouveler avec des modèles plus respec tueux de l'environnement. Le nombre d'équipements à pellets va, quant à lui, continuer à augmenter. Contrairement à une idée reçue, la France est exportatrice en combustible. Dans une logique d'automatisme de l'approvisionnement, le granulé peut concurrencer le gaz et le fioul. Le prix des installations est encore 20 % plus cher. Mais à l'usage, le pellet est deux fois moins cher que le fioul et son prix est stable dans le temps. Il faut offrir davan tage de lisibilité aux consommateurs potentiels sur l'évolution des prix des différents combustibles. Les chaudières à plaquettes devraient enfin se développer fortement, comme en Autriche d'où viennent les modèles que nous vendons. En refusant le nucléaire, ce pays a multiplié les réseaux de chaleur au bois.
En France aussi, une chaudière de 250 kW consomme moins que dix modèles de 10 kW ! Une quinzaine de maisons individuelles suffisent à justifier un petit réseau… À condition que l'on accepte une décentra lisation de la vente d'énergie. Le temps que nous passons sur des avant-projets prend de l'ampleur. C'est bon signe. »