Un plaidoyer pour le contrôle énergétique actif des bâtiments. C'est l'exercice auquel se sont livrés les treize partenaires publics et privés du projet Homes. Ils se sont appuyés sur les résultats prometteurs de ce programme de recherche lancé en 2008 sur cinq sites pilotes et la préfecture de l'Isère, choisie comme démonstrateur. « Nous avons l'opportunité de développer une nouvelle filière, l'efficacité énergétique active, créatrice d'emplois et dans laquelle l'industrie française compte des leaders mondiaux », ambi-
tionne Jean-Pascal Tricoire, président du directoire de Schneider Electric, pilote du programme, devant Cécile Duflot. En février, la ministre du Logement était, en effet, invitée à la cérémonie de clôture du programme. Ces solutions actives permettraient d'économiser entre 20 et 60 % de la facture globale d'un site, avec des retours sur investissement compris entre trois et sept ans dans le tertiaire, et cinq à quinze dans le résidentiel. Le programme a défini trois stratégies de réussite : régulation pièce par pièce, optimisation de l'approvisionnement énergétique en fonction des besoins et information des acteurs selon leur rôle dans la gestion de l'énergie. Tous les orateurs, ministre en tête, ont néanmoins pris soin de ne pas opposer cette filière à celles de l'isolation et des équipements.