C'est la pierre angulaire de la nouvelle politique britannique d'efficacité énergétique dans les bâtiments. Dans un avis sur la rénovation des logements, le laboratoire d'idées français Terra Nova recommande d'ailleurs de s'en inspirer. Ce « green deal » est doté de 700 millions d'euros. La Commission européenne a annoncé qu'elle le jugeait « compatible » avec les règles en matière d'aides d'État. Concrètement, les entreprises privées peuvent, au titre du green deal, proposer aux Britanniques des investissements de départ portant sur l'efficacité énergétique, avant de rentrer dans leurs frais via les factures d'énergie. Les clients échapperont aux frais initiaux, puisqu'ils ne paieront qu'une redevance mensuelle ajoutée à leur facture d'électricité. Ils ne participent ainsi à cet investissement qu'aussi longtemps qu'ils restent dans le bâtiment concerné. À leur déménagement, c'est le nouvel occupant qui prend le relais. Différents organismes publics et la « Green Investment Bank » (GIB) apporteront une aide financière. Les autorités britanniques ont apaisé les craintes initiales de la Commission en s'engageant à veiller au retrait de la GIB, à mesure que des investisseurs privés entreront sur ce marché, préservant ainsi la concurrence.