Àl'image de la France, l'Europe lance une expérimentation de trois ans sur l'affichage environnemental des produits et des organisations. L'étiquetage des produits consommant de l'énergie durant leur usage est par ailleurs prévu par la directive 2010/30/UE à l'horizon 2014. C'est dans ce contexte que l'Union des fabricants de menuiseries extérieures (UFME) et la Chambre syndicale des fabricants de verre plat lancent une étiquette énergie. « Nous avons préféré anticiper plutôt qu'attendre que l'Europe nous impose une étiquette ne correspondant ni à la réalité du marché français, ni à notre disparité de climats », explique Philippe Macquart, délégué général de l'UFME qui veut ainsi influencer les débats bruxellois. L'étiquette classe les performances théoriques des menuiseries de A à G selon trois grandes zones climatiques et précise même le niveau de confort d'été apporté. « De grands réseaux nationaux comme Tryba, K par K ou Arts et fenêtres se lancent », assure Philippe Macquart. En mettant la méthode de calcul utilisée en ligne, l'UFME table sur 2 millions de menuiseries étiquetées à la fin de l'année, soit 20 % du marché.