Élu président de l'association France énergie éolienne (FEE), Frédéric Lanoë arrive à un moment d'apaisement. Il y a un an, la filière obtenait la suppression des zones de développement de l'éolien et de la règle des cinq mâts. Aujourd'hui, d'autres chantiers de simplification sont en cours, comme le permis unique. S'il travaille depuis 2006 dans le secteur, Frédéric Lanoë a commencé sa carrière chez Procter & Gamble. « Ce travail me plaisait mais, après quelques années, je me suis interrogé sur sa finalité. Travailler sur la lessive ne me faisait plus trop rêver. Al Gore sensibilisait sur le changement climatique et j'ai décidé de faire quelque chose. » Après avoir étudié la palette des technologies existantes, il se lance dans l'éolien. En 2006, il crée la filiale française consacrée à l'offshore du développeur allemand WDP. Puis, en 2010, il devient directeur général pour la France et la Belgique du groupe EDP-R. « Dès 2006, je me suis beaucoup investi dans l'action collective à FEE. Nous pensons que l'éolien pourrait passer de 3 à 25 % du mix énergétique français à l'horizon 2030. »