Surtout de l'éolien et du photovoltaïque, avec une pointe de biomasse : en lançant son troisième fonds d'investissement dans les renouvelables, Natixis Asset Management, via sa filiale Mirova, conserve la recette qui a fait son succès. « Nous poursuivons avec la stratégie qui est la nôtre depuis dix ans. À savoir, investir dans des projets d'énergies renouvelables, mâtures pour l'essentiel, avec des partenaires industriels, pour moitié en France et le reste en Europe », cible Raphaël Lance, responsable de l'activité ENR de l'entreprise. Mais avec Mirova Eurofideme 3, les appétits s'aiguisent. En 2002, le fonds Fideme disposait d'une enveloppe de 46 millions d'euros, puis en 2008 Eurofideme 2 atteignait les 94 millions. Le nouveau-né entend encore doubler la mise à 200 millions d'euros. Une première levée de 75 millions était prévue cet été. Ces fonds sont destinés à faire sortir de terre des projets, mais pas n'importe lesquels. Mirova privilégiera les petits et les moyens dossiers ayant un impact social et environnemental positif localement, grâce à une grille d'évaluation maison. TB