STX a présenté en décembre l'av ancé e de son proj e t . L'usine, dont la construction a commencé en octobre dernier, doit être opérationnelle en juin prochain. Elle se composera de trois parties : un atelier d'assemblage équipé de deux moyens de levage de 60 tonnes, une aire de prémontage de 6 000 m² et une alvéole de peinture de très grand volume. La capacité prévue est de deux sous-stations ou environ quinze fondations de type jacket par an. Pour l'industriel, cette usine représente un investissement de 18 millions d'euros. Objectif : réaliser 20 % du chiffre d'affaires de STX France, soit 200 millions d'euros, dans les énergies marines renouvelables d'ici à 2020. « Nous pensons qu'il est nécessaire de créer une structure propre aux énergies marines renouvelables pour gagner la confiance des clients. Mais à ce jour, nous n'avons aucune commande . C'est donc une prise de risque pour l'entreprise », concède Patrick Pirrat, expert industriel à STX. En outre, ces unités polyvalentes permettront aussi d'assembler et de peindre de grands modules mécanosoudés nécessaires à la production navale. Au même moment, Alstom inaugurait, également à Saint-Nazaire, ses premières usines de production d'éoliennes offshore. Elles fabriqueront les nacelles et alternateurs, les mâts et les pales provenant du site de Cherbourg. l