Ce vendredi 28 septembre, l’Ademe publie un avis sur les bénéfices du compteur communicant Linky, pour la gestion du réseau, l’intégration des énergies renouvelables et de transparence pour les consommateurs.
D’après l’avis de l’Ademe publié ce vendredi 28 septembre, les compteurs communicants d’Enedis, Linky, sont bénéfiques pour la transition énergétique, pour le consommateur et pour la collectivité. « Par rapport aux anciens compteurs, ils permettent aux ménages d’être facturés de leur consommation réelle du mois (…) et d’accéder à des données plus précises sur la consommation globale de leur logement (...) », relève l’Ademe. Ce qui permet au consommateur, selon l’agence, de mieux connaître et comprendre sa consommation, pour pouvoir ensuite la réduire. « Les économies peuvent aller de quelques pourcents jusqu’à 10% pour les plus gros consommateurs, mais dépendent fortement des conditions d’accompagnement des ménages », est-il souligné.
Ces compteurs présentent également, selon cet avis, des bénéfices pour les collectivités, bailleurs sociaux et copropriétés : ils leur permettent d’avoir « une vision beaucoup plus précise de leur consommation, agrégée par bâtiment ou au niveau de petites chaufferies gaz, afin de mieux suivre leurs dépenses énergétiques et d’agir sur leurs patrimoines ou d’apporter des conseils à leurs habitants », estime l’Ademe.
Diminuer les pertes techniques et développer l’autoconsommation
Par ailleurs, l’avis publié souligne que les compteurs Linky favorisent l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau : « Le compteur communicant est un élément essentiel de la modernisation du réseau, permettant de faciliter et d’accompagner la progression des EnR », peut-on lire. Ainsi, le déploiement des compteurs Linky pourrait améliorer la gestion globale du réseau et diminuer les pertes techniques. « Le compteur communicant peut compter à la fois l’électricité consommée mais également l’électricité produite. Il remplace donc deux compteurs », est-il ajouté. De fait, Linky peut faciliter la production d’électricité renouvelable par les particulier et notamment l’autoconsommation photovoltaïque.
Enfin, ces compteurs pourraient éviter des émissions de CO2, notamment car le pilotage des usages et l’amélioration de la prévision des consommations, « permettront de moins recourir aux centrales (majoritairement carbonées) qui sont mises en service uniquement lors des pics de consommation ».
Un meilleur accompagnement est nécessaire
Néanmoins, l’Ademe estime qu’il est nécessaire de mieux accompagner les ménages dans l’apprivoisement de ces nouveaux compteurs et autour des questions d’économie d’énergie. « La seule communication régulière de l’index de consommation n’est pas suffisante pour déclencher des évolutions de comportement des ménages en matière d’économies d’énergie », souligne en effet l’avis. Un accompagnement personnalisé doit, selon l’Ademe, être renforcé par les gestionnaires de réseau, les collectivités et l’État.
