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ÉNERGIE

Ghislain Eschasseriaux, délégué général de la Fedene

PUBLIÉ LE 23 AVRIL 2020
GHISLAIN ESCHASSERIAUX, DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DE LA FEDENE
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Ghislain Eschasseriaux, délégué général de la Fedene
Pendant la crise sanitaire du Covid-19 et le confinement qu’elle impose, Environnement-magazine.fr propose aux professionnels de partager leur organisation. Journée type ? Quelle organisation au travail ? Comment entrevoir l’après-crise ? Ghislain Eschasseriaux, délégué général de la Fedene, nous explique son quotidien.

Quelle est votre journée type en confinement ?


Habitant dans l’Oise j’ai la chance d’avoir de la place et un peu d’espaces verts pour vivre en confinement. La journée commence par 20 minutes de rameur puis un point de coordination tous les matins à 9h avec le président et toute l’équipe de la Fedene.

Ensuite c’est une alternance de séances de travail, pendant lesquelles s’enchainent de nombreuses réunions téléphoniques ou des échanges par courriels, et des moments de détente au déjeuner en famille ou pour aller chercher les œufs des poules.

Comment adaptez-vous votre activité professionnelle à cette situation inédite ?

La Fedene s’est organisée assez facilement, d’une part tous les collaborateurs sont en télétravail répartis en Ile-de-France, Dijon, les Vosges, Nantes, l’Orne ; d’autre part en ayant recours de la visio-conférence avec partage d’écran.  

Je tiens à saluer l’engagement de toute l’équipe, car à l’urgence de la crise s’ajoute la lourdeur du confinement et une charge de travail nettement plus importante et intense pour tous, que dans le contexte habituel du bureau où les moments d’échanges informels sont plus nombreux.

Vis-à-vis des entreprises de services d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables adhérentes à la Fedene, nous produisions chaque jour un Flash infos autour de trois thèmes : actualités importantes, lutter contre le Covid-19, mesures d’accompagnement.

Quels seront, selon vous, les impacts de l’épidémie sur votre fédération ?

A quelque chose malheur est bon ! Malgré le confinement qu’elle impose pour nombre d’entre nous, cette crise nous rapproche et nous apprend à travailler différemment ensemble, de façon paradoxalement plus empathique, plus solidaire, plus directe.

La crise conduit également tous les acteurs, toutes les parties prenantes – à commencer par les pouvoirs publics – à être plus à l’écoute, plus réactifs, à chercher des solutions, à reconsidérer leur point de vue au regard de nouveaux enjeux. C’est une excellente période pour faire passer les messages en étant force de proposition.

Quelle est la première chose que vous ferez une fois le confinement terminé ?

Reprendre l’entrainement et faire une sortie de 120 kms à vélo pour revoir les paysages picards au printemps. Conduire, aller au bureau, à la messe, au restaurant, dans une librairie...

Revoir la famille et les amis, mais rester prudent et vigilant, je pense qu’il faudra conserver les distances et "sortir masqués" pendant encore plusieurs mois.

Selon vous, à quoi ressemblera l’après Covid-19 ?

« Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. » Et si, comme Nelson Mandela, nous envisagions la situation qui nous touche comme une opportunité pour nos sociétés de réapprendre à vivre avec le risque sanitaire. La crise sanitaire nous fait prendre conscience de ce que nous avons trop tendance à oublier, la fragilité de l’espèce humaine, de la vulnérabilité de nos organisations, de nos sociétés et de la dépendance de nos économies. Elle renforce aussi la place du digital sans lequel nous serions certainement totalement désemparés.

Je ne crois pas un changement radical mais nous sommes certainement aux prémices de quelque-chose de nouveau. A court terme j’entrevois plutôt un "jour d’après" plus raisonnable, plus sensé, plus statique et probablement plus complexe. A moyen et long terme, la relance économique sera un levier pour, à la fois, favoriser la croissance verte et réindustrialiser en France certains secteurs d’activités, tout en soutenant des pratiques plus respectueuses de l’environnement et du climat. Les activités essentielles, au croisement des enjeux énergétiques et environnementaux, qui sont celles des adhérents de la Fedene en sortiront consolidées car la transition écologique demeure une nécessité absolue.
Ghislain Eschasseriaux, délégué général de la Fedene
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