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ÉNERGIE

Une future unité de biométhanisation sur le port de Gennevilliers

PUBLIÉ LE 23 MARS 2022
A.A
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Une future unité de biométhanisation sur le port de Gennevilliers
Vue du terrain de la future unité de méthanisation sur le port de Gennevilliers. Crédit : Franck Renoir
Le Syctom (syndicat spécialisé dans le traitement et la valorisation des déchets ménager en Île-de-France) et le Sigeif (syndicat d’énergie) sélectionnent Paprec pour la conception et l’exploitation de la future unité de méthanisation des biodéchets des ménages franciliens. D’une capacité de 50.000 tonnes, l’usine installée sur le port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine) générera à partir de 2025 du biogaz injecté dans le réseau francilien et du fertilisant agricole.

Les Comités d’administration du Syctom, présidé par Éric Cesari et du Sigeif, présidé par Jean-Jacques Guillet ont attribué à Paprec la concession d’une unité de méthanisation des biodéchets qui sera construite dans le port de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). D’une « capacité inédite dans l’Hexagone » de 50.000 tonnes par an, l’usine conçue par l’expert de la gestion des déchets bénéficiera de process industriels innovants pour produire du biogaz et du fertilisant agricole.

A partir du 31 décembre 2023, s’imposera sur l’ensemble du territoire le principe du tri à la source des biodéchets. Dans les entreprises mais aussi à domicile, les déchets organiques devront être triés dans un autre contenant. Dans ce cadre, le Syctom, syndicat en charge de la gestion des déchets ménagers franciliens et le Sigeif, syndicat d’énergie en France se sont associés pour développer un projet industriel de production de l’énergie renouvelable à partir des biodéchets.

Ce partenariat se concrétise à travers l’implantation d’une usine de valorisation des déchets alimentaires sur le port de Gennevilliers qui nécessite un investissement de 52 millions d’euros. Le choix de cette plateforme portuaire d’Île-de-France n’est pas anodin. Cette future usine sera ainsi positionnée au plus près des zones de collecte des biodéchets et bénéficiera également des accès multimodaux du port de Gennevilliers avec un raccordement direct à la Seine et aux grands axes routiers. « Le projet de Biométhanisation à Gennevilliers est la pierre angulaire de la filière publique de traitement des biodéchets que le syndicat et ses collectivités adhérentes déploient progressivement depuis 2018. Il participe ainsi à la résilience du Grand Paris et à la stratégie de décarbonation de la Métropole », commente Éric Césari, président du Syctom.

Sa conception, réalisation, exploitation et sa maintenance ont été confiées à Paprec pour une durée de 19 ans, dont 15 ans d’exploitation. Le groupe indique que les travaux débuteront en janvier 2024 pour une mise en service prévisionnelle en 2025.

Valorisation des déchets alimentaires

La future unité de biométhanisation valorisera à terme 50.000 tonnes de déchets alimentaires par an produits sur le territoire du Syctom. Grâce à sa technologie, Paprec traitera les biodéchets en phase liquide. Les déchets sont mis en suspension dans un hydro-pulpeur permettant de mieux séparer les indésirables (plastiques, textiles…) et d’obtenir un engrais et du biogaz de qualité optimale.

Le biométhane sera injecté dans le réseau francilien et alimentera la plus grande station d’avitaillement bio-GNV de France de la Sem Sigeif Mobilités, implantée également dans le port de Gennevilliers. « Près de 36.000 MWH PCS/an seront générés et majoritairement réinjectés sur le réseau de gaz, l’équivalent de l’alimentation de près de 5400 foyers », précise Paprec. Quant au digestat issu de la méthanisation, il sera valorisé comme fertilisant organique et sera évacué par voie fluviale pour sa valorisation agronomique. Près de 43.000 tonnes d’engrais liquide permettront ainsi de fertiliser des terres agricoles de la région.

« Nous avons voulu là encore que cette usine soit un modèle environnemental sur le territoire. Avant tout, avec un fertilisant dont la qualité est garantie, et zéro émission, nos technologies de traitement vont bien au-delà des réglementations. Ensuite, nous avons souhaité que le bâtiment lui-même réponde aux enjeux environnementaux. L’alimentation en énergie viendra ainsi du biogaz généré par l’usine. Par ailleurs, les fertilisants produits seront acheminés sur les lieux d’utilisation par la Seine, en péniche », souligne Stéphane Leterrier, directeur général adjoint du leader français du recyclage et Directeur Général de Paprec Energies, en charge des grands projets du groupe.
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