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Une belle année pour le climat

LA RÉDACTION, LE 3 NOVEMBRE 2016
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Qui l’aurait cru ? L’Accord de Paris est entré en vigueur le 4 novembre, soit moins d’un an après son adoption à la COP21. Il faut reconnaître que le marteau vert de Laurent Fabius a été le point de départ d’une série de décisions nationales que personne n’avait imaginée, tant du côté de la Chine que des États-Unis. Et la détermination de Ségolène Royal, qui a arraché une ratification européenne et donné la possibilité à sept États de déposer leur instrument de ratification sans attendre celle de l’ensemble des États membres, a permis d’atteindre les 55 États représentant 55 % des émissions mondiales de CO2.En effet, la présidente de la COP21 n’a pas ménagé ses efforts pour que la COP22 de Marrakech puisse organiser la première réunion des Parties et avancer très concrètement sur les modalités d’application de l’accord : comment transformer les contributions nationales en politiques concrètes et comment garantir les 100 milliards par an de financement aux pays les plus vulnérables.Mais l’Accord de Paris n’est pas seulement une incontestable réussite politique, il est aussi un signal fort pour les secteurs économique et financier. Le premier réclame un prix du carbone et plus de 500 grandes entreprises dans le monde ont déjà adopté un prix interne pour anticiper la contrainte. Le deuxième commence à prendre conscience de ses responsabilités dans le financement de la transition énergétique. Selon une estimation, 90?000 milliards de dollars devraient être investis d’ici à 2030 dans les infrastructures, l’énergie et l’agriculture pour mettre en œuvre l’Accord de Paris. C’est dire que les financements publics n’y suffiront évidemment pas et que sans la mobilisation des investisseurs et banques privés, rien ne sera possible. Le développement du marché des obligations vertes, dont le montant a été multiplié par quatre depuis 2013, est déjà très encourageant.D’autres signes montrent que le train est en marche. Tout d’abord, l’accord signé par l’Organisation de l’aviation civile internationale. Il prévoit une norme sur les émissions de CO2 des avions et un système de compensation. Pas très ambitieux certes, mais c’est un premier pas à saluer pour une activité qui avait jusque-là échappé à toute contrainte. Enfin, autre espoir, l’interdiction des gaz HFC. Les 197 parties au Protocole de Montréal sur la protection de la couche d’ozone se sont accordées sur une trajectoire d’élimination de ces gaz. Leur élimination pourrait réduire de 0,5°C le réchauffement mondial d’ici à 2100. Pas si mal en douze mois !Dominique Bomstein


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