C’est à la fin de l’année 2019 que la ligne de bus à hydrogène de Pau (Pyrénées-Atlantiques), dénommée « Fébus », a été mise en service. La cité paloise s’est dotée de huit bus de 18 mètres de long et d’une capacité de 125 passagers chacun. Avec un tracé de 6 km, reliant l’hôpital à la gare de la ville, et grâce à ses 14 stations, la ligne Fébus dessert et relie les principaux pôles d’activités de l’agglomération en 17 minutes. « La création de cette ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) a aussi entrainé une requalification de l’espace public », précise François Bayrou, maire de Pau, qui tient à ajouter : « Nous sommes très fiers des deux distinctions majeures obtenues au BusWorld à Bruxelles en octobre dernier : Fébus a été élu « Bus de l’année » et il a aussi reçu le label écologie. »
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44 bus à hydrogène en France d’ici 2021
Le projet Fébus, d’un montant de 74 millions d’euros, bénéficie de près de 17,7 millions d’euros de subventions publiques, dont 4,5 millions dans le cadre du partenariat public-privé européen soutenant la recherche et le développement de la technologie autour de l’hydrogène (FCH-JU) et 5,41 millions par l’Agence de financement des infrastructures de transports en France (AFITF) au titre du Grenelle de l’environnement. Le reste est financé par le versement transport, via Pau-Béarn-Pyrénées Mobilités.
Selon l’Association française pour l’hydrogène et les piles à combustible (Afhypac), 17 bus à hydrogène ont été mis en service en France en 2019, sur les 44 prévus d’ici 2021. Ce déploiement, soutenu par le plan « 1.000 bus France », « répond aux impératifs environnementaux et de lutte contre la pollution », avance Valérie Bouillon-Delporte. Et la vice-présidente de l’Afhypac de conclure : « Nous voulons que les bus à hydrogène soient proposés parmi les solutions « zéro émission » pour les collectivités qui renouvellent leur flotte. »