Ce PNACC 2 comprend plusieurs actions réparties selon six domaines d’action : gouvernance et pilotage, connaissance et information, prévention et résilience, adaptation et préservation des milieux, vulnérabilité de filières économiques, et renforcement de l’action internationale :
Hausse des températures, vagues de chaleur, précipitations et sécheresses extrêmes... Les impacts du changement climatique déjà visibles et à venir d’ici 2050 👇 #PNACC2 pic.twitter.com/S0e9gOHbAi
— Ministère de la Transition écologique et solidaire (@Min_Ecologie) December 20, 2018
● Gouvernance et pilotage : on trouve notamment une « articulation territoriale de la politique d’adaptation en métropole et outre-mer », pour l’élaboration ou la révision des Schémas régionaux d’aménagement, de développement durable et d’égalité des territoires (Sraddet), les schémas régionaux du climat de l’air et de l’énergie (SRCAE) ou les schémas d’aménagement régional (SAR).
● Prévention et résilience : une série de mesures visent à « protéger les Français des risques liés aux catastrophes dépendant des conditions climatiques ». Ces actions concernent en particulier les feux de forêt et de broussailles : détermination des zones sensibles, évaluation de l’intensité des incendies, augmentation de moyens de surveillance ou encore acquisition de 6 avions bombardiers d’eau supplémentaires à l’horizon 2021. Par ailleurs, le plan prévoit que le bâti soit progressivement adapté au changement climatique pour favoriser la résilience, ou encore que la consommation d’espaces naturels soit limitée en vue de l’objectif de zéro artificialisation nette du plan biodiversité annoncé en juillet dernier.
● Nature et milieux : le PNACC 2 prévoit l’organisation d’un débat national sur la réalimentation artificielle des rivières à partir d’un état des lieux ; le renforcement d’outils pour l’adaptation des besoins en eau des territoires (stockage hivernal) ; la limitation de l’artificialisation et de l’imperméabilisation des sols ; la mise en œuvre d’une recomposition spatiale du littoral en prenant en compte les évolutions du trait de côte ; une gestion forestière durable ; ou encore le déploiement de solutions fondées sur la nature et le renforcement des continuités écologiques.
● Filières économiques : le ministère conduira « une étude prospective pour identifier les filières qui doivent être mobilisées en priorité à partir d’une analyse de leurs vulnérabilités actuelles et futures ». Un cadre pour l’évaluation de la pertinence économique et des impacts environnementaux des projets d’investissement sera également mis en place. Par ailleurs, le tourisme littoral, en outre-mer et en montagne, fera l’objet de réflexions et de mise en place de plans d’actions pour l’adaptation des activités au changement climatique. L’agro-écologie et la bio-économie feront également l’objet de débats, afin qu’elles soient facilitées et accompagnées.
● Connaissance et information : le PNACC 2 prévoit un soutien renforcé aux projets de recherche sur l’adaptation, la publication d’un ouvrage de référence « rassemblant les connaissances les plus récentes sur les impacts actuels et futurs du changement climatique », ou encore l’intégration de la thématique du changement climatique et de l’adaptation dans les cursus scolaires, de l’école à l’enseignement supérieur.
● Action internationale : le plan prévoit l’établissement d’une étude sur les freins à la mobilisation locale des fonds européens, ou le renforcement des initiatives prises sous l’agenda mondial de l’action pour le climat.